Marielle de Sarnez s’est rendue dans le 12e arrondissement de la capitale, dans les quartiers Picpus et Quinze vingts. La visite a commencé face à la mairie du XIIe arrondissement, avenue Daumesnil. Puis, Marielle de Sarnez, accompagnée de l’équipe Mouvement Démocrate du 12e arrondissement, a parcouru la coulée verte sur toute sa longueur, à la rencontre des habitants du quartier.
Elle s’est ensuite longuement entretenue avec le président de l’association des commerçants du quartier de la gare de Lyon sur les questions relatives au commerce au niveau municipal. Ils ont notamment abordé la question du dynamisme commercial, des déplacements et du stationnement. Ils ont également évalué les avantages et les risques du développement de la monoactivité dans certains quartiers, les problèmes spécifiques des très petites entreprises (TPE) dans certains secteurs, notamment les métiers de bouche.
En fin d’après-midi, Marielle de Sarnez s’est rendu au Viaduc café pour échanger avec les habitants du XIIe arrondissement. Après avoir présenté les grands axes de sa campagne – un projet à la fois global et de proximité, un renouvellement des idées, des projets et des équipes – la candidate du Mouvement démocrate a répondu aux nombreuses questions des habitants.
Un intervenant a abordé la question de la mixité sociale. De son point de vue, le XIIe arrondissement peut être vu comme une exception et un exemple intéressant. Il cite le quartier de Bercy dont l’habitat est très mixte du fait de politique menée.
Rebondissant sur la question du logement, Marielle de Sarnez affirme son souhait de mettre fin au système des hôtels meublés. C’est un système très coûteux,regrette-t-elle, qui contraint les gens concernés à vivre dans des conditions de grande précarité en permettant aux hôteliers d’atteindre des taux de rentabilité excessifs au regard des prestations offertes.
Répondant à une question sur la circulation à Paris, Marielle de Sarnez pose comme préalable la nécessité de réduire la circulation des voitures. Mais elle souhaite une réflexion sur des moyens incitatifs plutôt que punitifs, privilégie l’explication sur la sanction. Elle note qu’il sera impossible de régler la question des transports par le seul recours aux transports en surface. Il est nécessaire d’élargir l’offre alternative, d’améliorer et de développer les réseaux existants. Elle attire l’attention sur la nécessité de sécuriser les transports en commun et invite à traiter avec sérieux la sécurité sur la voie publique pour les personnes âgées en particulier.
Il faut une politique active dans les transports de marchandises avec une réorganisation des modes d’accès à Paris, une réflexion sur des plates-formes et des transports par d’autres moyens, mutualisés. Elle insiste également sur la nécessité de travailler sur le long terme avec la construction d’une rocade métro ou train autour de Paris pour un transport banlieue-banlieue qui facilite le désengorgement de paris.
Le problème du parking est également abordé. Le cas Bercy est cité. C’est un sujet récurrent du quartier, lié en particulier aux événements organisés par le Palais-Omnisports de Paris-Bercy. Les riverains sont soumis à de fortes contraintes et à de fortes nuisances.
Le même type de problème, qui affecte les commerçants autant que les riverains, se retrouve dans le secteur du marché d’Aligre.
Sur la question du commerce, la candidate prend bonne note des difficultés et en profite pour souligner que l’attitude à l’égard du commerce, de proximité en particulier, n’a pas été satisfaisante au cours de la mandature.
Interrogée sur le Grand Paris, la candidate s’affirme sans réserve favorable sur le principe. Elle développe des arguments sur les interdépendances avec les communes de proche banlieue, sur la nécessité d’augmenter la masse critique pour dynamiser l’ensemble, sur le besoin d’agrandit une capitale qui est de petite taille à l’échelle des capitales européennes de pays comparables. Pour rendre effectif le Grand Paris, Marielle de Sarnez se prononce en faveur de la mise en place progressive de politiques sectorielles à cette échelle : développement durable, transports,…
Marielle de Sarnez est également intervenue sur la question scolaire ainsi que sur le logement.
